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La culture de la silphie, une plante fourragère aux propriétés écologiques et protéiniques utilisée en France comme ajout à la ration des vaches, sera testée cet été à plusieurs endroits au Québec et en Ontario.
« C’est une plante vivace qui a l’avantage d’offrir beaucoup de rendement, sans recours aux pesticides et sans avoir à retravailler les sols chaque année », précise Olivier Tremblay, qui chapeaute le projet pour la Meunerie Victo, à Victoriaville.
Avec l’autorisation de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, ce dernier a importé des semences de France afin de chiffrer, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture du Québec et Agrinova, le rendement et les propriétés de la plante selon la réalité et le climat canadiens. La silphie est une plante aux fleurs jaunes qui aurait pour avantage d’être résistante à la sécheresse et aux inondations, en plus d’être nutritive pour les abeilles.
Elle contiendrait par ailleurs un taux intéressant de protéines pour le bétail. « On ne veut pas partir en peur avec ça, nuance M. Tremblay. Il y a beaucoup de choses à vérifier. C’est pour ça qu’on veut faire des tests plus poussés. »
Le projet de recherche, qui avait commencé à plus petite échelle la saison passée, prend de l’expansion cet été. Il devrait se poursuivre pour les quatre prochaines années.