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La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a récemment publié un rapport d’enquête sur la mort d’un employé de l’entreprise Premier Horticulture, de Saint-Antonin, dans le Bas-Saint-Laurent, en juillet 2022.
Le travailleur a été frappé à la tête par une pièce métallique qui a été projetée après la rupture d’un dispositif de fabrication artisanale installé pour relier un tracteur enlisé à un tracteur-remorqueur.
Pour éviter une telle situation, la CNESST recommande l’élaboration d’une méthode de travail sécuritaire qui permet notamment de choisir des points d’attache, des équipements et des accessoires (élingue, chaîne, goupille, etc.) de capacité connue, qui sont adaptés à la situation et au poids de l’équipement enlisé.
Entraîné par la vis balai
D’autres recommandations ont été émises par la CNESST au sujet d’un accident survenu le 26 septembre 2022 au centre de semence, d’engrais minéraux et de grains appartenant à Sollio & Avantis Agriculture coopérative, à Sainte-Hénédine, dans Chaudière-Appalaches. Un opérateur qui procédait au nettoyage d’un silo de blé a succombé à ses blessures après avoir a été happé par la vis balai et tiré jusqu’au centre du silo.
L’enquête a révélé des lacunes dans la méthode de nettoyage du silo, qui exposait le travailleur au contact de la vis balai en fonction. Pour éviter de telles situations, la CNESST recommande entre autres aux employeurs de munir toutes les ouvertures au-dessus de la vis de déchargement d’un dispositif de protection pour empêcher quiconque d’entrer en contact avec celle-ci. De plus, la formation des employés sur les règles de sécurité est nécessaire.