LA POCATIÈRE – Après une absence de deux ans et une édition tenue à l’interne à cause de la pandémie de COVID-19, les étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), campus de La Pocatière, étaient heureux de pouvoir présenter au public le résultat de leurs formations lors de la 41^e Expo-Poc, qui a eu lieu les 31 mars et 1^er avril.

Ce grand retour est attribuable à Marvyn Roy, un étudiant de 2^e année en Technologie des productions animales (TPA), qui a pris l’initiative de monter un comité et de relancer l’événement. Celui qui a été gestionnaire de kiosque l’an dernier a dû apprendre sur le tas son rôle de président cette année, n’ayant pu bénéficier du coaching de ses prédécesseurs. Il était très heureux du succès de cette édition.

Les kiosques des étudiants ont côtoyé ceux des artisans et des producteurs locaux. On a aussi pu visiter le parc de machinerie, les bâtiments de la Ferme-école Lapokita, la place de la famille et participer à la traditionnelle vente à l’encan de génisses. 

Présente à l’événement, la directrice générale de ITAQ, Aisha Issa, a souligné le dynamisme des étudiants. « Je suis très fière de ce qu’ils ont réalisé. C’est vraiment une édition exceptionnelle », a-t-elle déclaré. Une soixantaine de représentants du campus de Saint-Hyacinthe sont d’ailleurs venus encourager leurs collègues. Mme Issa y a vu là une belle façon d’évaluer « de quelles façons on peut faire des échanges de spécialisations entre campus qui répondent aux couleurs régionales ».

Cet enthousiasme a visiblement été partagé par les exposants. « On a beaucoup de plaisir à échanger avec les gens. On leur explique les différents styles de culture et les bonnes pratiques environnementales », a souligné Sabrina Lapointe, une étudiante qui a choisi d’étudier à l’ITAQ après une expérience de travail dans une ferme. Émile Michaud, un étudiant de TPA de 2^e année, a, pour sa part, vu dans l’Expo-Poc une belle occasion de découvrir ce qui se fait dans les autres formations.

« Expo-Poc est un événement très formateur pour la relève de l’ITAQ. C’est pour elle l’occasion de développer un réseau de contacts des plus utiles pour sa vie professionnelle à venir », a conclu Marvyn Roy.