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La grippe aviaire a fait son entrée en Outaouais, une première depuis l’arrivée de la maladie au Québec il y a un an et demi. Le cas, qui a été confirmé le 4 janvier, a éclos dans une ferme commerciale d’élevage de poulets à chair de Saint-André-Avellin, dans la MRC de Papineau. L’euthanasie a été effectuée le vendredi 5 janvier sur environ 17 000 volailles, selon les chiffres préliminaires.
Pour éviter toute propagation, les éleveurs de volailles des zones infectées et de restriction ont tous été contactés dans les jours qui ont suivi la détection, afin de les informer des mesures et précautions à mettre en place selon le secteur.
C’est en avril 2022 que la grippe aviaire a été observée pour la toute première fois au Québec. Depuis le 26 octobre, des cas ont été recensés dans le Centre-du-Québec et en Montérégie. L’arrivée de la grippe aviaire en Outaouais n’inquiète toutefois pas Martin Pelletier, agronome et coordonnateur de l’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (EQCMA).
Si les éclosions se font plus fréquentes lors des périodes de grandes migrations des oiseaux, au printemps et à l’automne, Martin Pelletier observe toutefois que, depuis l’arrivée de la maladie au Québec, des éclosions ont également eu lieu en été et en hiver comme c’est le cas pour cette éclosion en Outaouais.
Notons que l’actuelle vague propagation de grippe aviaire est en fait une panzootie, c’est-à-dire qu’elle s’est propagée sur plusieurs continents et affecte plusieurs espèces animales. « C’est la première fois qu’il y a une souche de grippe aviaire qui a une telle propagation géographique à travers le monde », précise Martin Pelletier. Il juge toutefois que la propagation de la maladie au Québec demeure stable. En 2022, un total de 532 472 oiseaux ont été touchés dans 23 sites, des chiffres qui ont peu évolué en 2023, avec un total de 567 049 volatiles touchés, dans 28 sites. Les deux années sont similaires. « On n’est pas en mode panique », rapporte Martin Pelletier. Notons qu’aux États-Unis, le nombre de volailles touchées est passé de plus de 55 millions de cas en 2022 à moins de la moitié, soit 21 millions en 2023. « On espère qu’au Québec, 2024 va nous amener vers une diminution des cas, estime Martin Pelletier. Ce qu’on observe, ça nous dit en tout cas que la vigilance doit être là en permanence. »
Étiquettes de lignes | Nombre de IP | Oiseaux dans le site |
---|---|---|
Basse-cour | 8 | 501 |
Canards | 19 | 387 633 |
Dindes | 11 | 187 141 |
Dindes – Repro | 2 | 19 225 |
Exotique/Exhibition/Autre | 1 | 561 |
Mixte | 6 | 296 955 |
Pondeuses – Repro | 1 | 16 245 |
Pondeuses commerciales | 2 | 109 591 |
Poulets à chair | 1 | 81 669 |
Total général | 51 | 1 099 521 |
Cas 2022 | 23 | 532 472 |
Cas 2023 | 28 | 567 049 |
SOURCE : Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (EQCMA)