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Si, pour les éleveurs de porcs, le travail semble se terminer une fois que les animaux « sont embarqués dans le camion, il reste qu’à l’autre bout de la chaîne, il y a un consommateur », souligne Louis-Philippe Roy, président des Éleveurs de porcs du Québec. Ces attentes du consommateur feront l’objet de discussions entre divers représentants de l’industrie agroalimentaire à l’occasion de la journée d’ouverture du Porc Show, le 12 décembre, à Québec.
« On voulait plusieurs représentants de divers domaines, autant des détaillants que des transformateurs ou des producteurs, pour connaître la réalité de chacun et pouvoir réfléchir sur différents enjeux, comme la réduction des antibiotiques, l’environnement, la carboneutralité ou le suremballage des produits, et auxquels notre industrie devra s’adapter dans les cinq, dix ou quinze prochaines années. C’est super intéressant de voir comment on peut tous travailler ensemble pour avoir un meilleur produit », ajoute M. Roy.
Des conséquences à la ferme
Ces attentes du consommateur ont bien entendu des conséquences sur l’élevage, où certaines exigences concernant le bien-être animal ou la réduction des antibiotiques, entre autres, sont déjà à l’origine de transformations importantes, comme par exemple l’abolition progressive des cages dans les maternités porcines, d’ici 2029.
Louis-Philippe Roy reconnaît toutefois que le contexte de turbulence économique que traverse la filière porcine actuellement n’est pas propice aux investissements, notamment pour réduire l’empreinte environnementale. « Mais quand même, c’est important de se positionner, car ce sont des enjeux qu’on met de côté, mais qui restent prioritaires pour l’avenir », souligne-t-il.