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Les producteurs porcins de Chaudière-Appalaches continuent de vouloir éviter à tout prix la fermeture de l’abattoir de Vallée-Jonction. Lors de l’assemblée générale annuelle de leur fédération régionale, le 24 octobre, ils ont proposé une résolution demandant à la Confédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de faire des représentations en ce sens auprès de tous les intervenants possibles, puisque cette usine joue un rôle névralgique pour les activités agricoles et la vitalité économique du secteur, estiment-ils. « Parce que recevoir des appels d’Olymel pour nous dire d’aller porter nos porcs l’autre bord de Montréal, ça n’a aucun bon sens. Il faut se mobiliser. Il faut que nos porcs continuent de se faire abattre dans notre région! » a lancé Mario Roy, producteur porcin de Saint-Jules, pendant l’assemblée.
Selon lui, les effets de cette fermeture, qui touche le plus grand bassin de producteurs de porcs indépendants de la province, souligne-t-il en entrevue avec La Terre, commencent déjà à se faire sentir, alors que certains producteurs peinent à trouver des transporteurs. « Dans notre cas, on fait notre transport nous-mêmes, mais ça affecte nos coûts en temps, en essence et en entretien de camion. On passe de 15 minutes à 3 h, donc on parle de 12 fois plus [long]. C’est majeur! Et on le sait, pour les producteurs de porcs, la marge n’est pas grande entre les coûts de production et les revenus. Si on rajoute ça, ça peut amener des difficultés pour les producteurs de la région », a-t-il déploré.