Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Nicolas Turcotte élève, transforme et met en marché ses porcs en circuit court depuis 20 ans. Le copropriétaire de la Boucherie Turlo, à Saint-Gervais, dans Chaudière-Appalaches, remarque que la crise dans le secteur porcin a exacerbé, pour de plus petits producteurs-
transformateurs comme lui, certains irritants liés au Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec.
« Le problème, c’est que les frais qu’on doit payer ne sont pas modulables. C’est un package deal. Tu es obligé de payer pour tous les gadgets, même ceux qui ne te servent pas. Nous, ça nous empêche d’avoir des prix compétitifs pour nos produits, parce qu’on doit refiler une partie des frais à nos clients », déplore-t-il.
Le producteur souligne qu’il bénéficie néanmoins « d’un paquet de choses de la fédération », comme la recherche et le développement ou la promotion du porc du Québec, qu’il lui serait impossible de payer seul.
Au nom de plusieurs autres petits producteurs-transformateurs qui ont un modèle similaire, M. Turcotte a fait des démarches auprès des Éleveurs de porcs du Québec, il y a environ trois ans, pour obtenir une modulation des frais de cotisation. Une résolution a même déjà été adoptée en ce sens, mais n’a pas eu de suite, rapporte-t-il.
Depuis, il a choisi de mettre son énergie et son temps ailleurs, mais il se réjouit de la démarche amorcée par DuBreton, qu’il suit avec intérêt. « Là, il y en a un plus gros [que nous] avec plus de moyens qui a l’air d’arriver avec des demandes similaires, alors je vais le laisser faire le travail à ma place, et je revendiquerai la même chose après », admet-il.