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Le montant estimé de 80 M$ que les éleveurs de porcs de la province devront déduire de leur revenu pour financer le mécanisme de retrait temporaire sera admissible au Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), a confirmé La Financière agricole du Québec (FADQ).
Lors de la dernière assemblée générale des Éleveurs de porcs du Québec, les 8 et 9 juin, des producteurs évoquaient des rumeurs affirmant le contraire. Questionnée à ce sujet, Valérie Beaulieu, conseillère en communication à la FADQ, a soutenu que lorsque le mécanisme de retrait convenu par les Éleveurs de porcs du Québec sera approuvé par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, les frais de mise en marché qui lui sont associés seront bel et bien admissibles à l’ASRA.
Un budget suffisant
Toujours dans le cadre de l’assemblée générale annuelle des Éleveurs de porcs, le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Martin Caron, avait souligné les risques que le mécanisme de retrait temporaire entraîne un dépassement du budget global de l’ASRA. Une telle situation aurait des répercussions sur tous les autres secteurs de production qui contribuent à ce programme, avait-il déploré. M. Caron réclamait plutôt du gouvernement provincial une aide distincte de l’ASRA pour le secteur porcin.
La FADQ, de son côté, estime que son budget de 650 M$ par année, qui est le montant global destiné à toutes les productions, sera suffisant « pour l’année d’assurance en cours et les trois prochaines années », rapporte Mme Beaulieu. Elle précise que depuis la mise en place de la limite collective de 650 M$ en 2011, les compensations annuelles au programme ASRA n’ont jamais dépassé 429 M$.
Toutefois, dans l’éventualité d’un dépassement de la somme plafond de 650 M$, le programme prévoit effectivement un réajustement des compensations unitaires pour tous les producteurs qui adhèrent au programme, peu importe leur secteur de production, spécifie la porte-parole.