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C’est la fin du mécanisme de retrait temporaire de la production porcine, un outil mis en place par Les Éleveurs de porcs du Québec pour réduire la production de porcs dans les élevages afin de se réajuster à la demande des transformateurs, principalement celle de leur principal acheteur, Olymel, qui a connu des difficultés dans les dernières années.
Objectif atteint avec 330 000 porcs en moins
Dans un message adressé à ses membres, le 1er octobre, le président des Éleveurs, Louis-Philippe Roy, a souligné que le mécanisme avait « produit les résultats attendus », en permettant de réduire la production de 330 000 porcs par année. Au total, 191 soumissions ont été acceptées dans le cadre de deux appels de soumissions du mécanisme.
L’organisation estime que 91 % des bâtiments retenus seront vides à la fin octobre, et 96 % en décembre. Avec la clôture du mécanisme, la contribution de 2,49 $ par 100 kg de porc, qui servait à le financer, cessera également dès la semaine du 7 octobre, a souligné M. Roy.
« Un signe que les choses reprennent »
Il a également mentionné la reprise des « mouvements de porcs », qui étaient gelés depuis avril 2023 jusqu’en septembre 2024, ce qui faisait en sorte que les bâtiments d’élevage devaient rester assignés aux mêmes abattoirs, sans possibilité de changement. Ce genre de mouvement et de réassignation est normalement possible trois fois par année, afin, par exemple, de permettre à un éleveur de produire une autre catégorie de porc, si les capacités d’abattage des transformateurs le permettent. « C’est donc un signe que les choses reprennent leur cours normal. Avec la réassignation, on va réduire graduellement, d’ici la fin de l’année, le volume de porcs à détourner, et donc les coûts [qui y sont associés] dans le pool », a ajouté M. Roy, faisant allusion au fait qu’une partie des porcs détournés actuellement, donc non assignés, pourront être réattribués à des abattoirs qui désirent augmenter leur production.