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Quand tout va mal dans l’industrie porcine, des éleveurs comme William Lafond et Kim Loranger, producteurs de porcs dans Lanaudière, ont décidé de miser sur la seule dimension sur laquelle ils ont du pouvoir : la performance de leurs élevages.
« Comme producteur, surtout quand tu es jeune et que tu as encore des paiements à faire, tu te demandes : « Qu’est-ce que je peux faire pour passer au travers? » Ben, il faut être le meilleur possible. Tu retournes dans ta bâtisse, tu calcules tout, tu fais du fine-tuning et tu te demandes sans cesse comment tu peux innover pour améliorer les performances des animaux », énumère M. Lafond.
C’est la somme de tous ces petits ajustements qui, selon lui, peut faire une grande différence, en plus d’une gestion serrée des dépenses, ajoute sa conjointe Kim Loranger.
Ils ont d’ailleurs eu la preuve que leurs efforts n’étaient pas vains. Il y a quelques semaines, l’une de leurs trois maternités porcines a obtenu la première place de la Coupe Kenlis, qui récompense les meilleures performances de porcelets sevrés par truies avec la génétique Hypor à travers les Amériques. Un honneur qu’ils avaient également remporté en 2019. Leur moyenne, en 2023, est de 32,36 porcelets par truie par année.
Les deux producteurs possèdent trois maternités, pour un total de 1 500 truies, et un engraissement qui produit environ 15 000 porcs par année.