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La nouvelle convention de mise en marché des porcs et la fermeture de l’abattoir de Vallée-Jonction incitent Keven Vachon à adhérer au programme de retrait, qui mettrait fin à sa production porcine.
La décision n’est pas insignifiante, lui qui est la 5e génération dans la ferme, mais nécessaire, croit-il. « Un moment donné, on voit le temps passer, on a beau le faire par passion, mais il y a une limite à produire à perte en espérant connaître une bonne année. Surtout qu’on ne sait rien et qu’on ne contrôle plus rien. Même si je suis administrateur dans mon syndicat local, on n’a pas été concertés pour la coupure de 40 $ par porc. C’est de même que ça marche! On n’a pas le contrôle du coût de transport. Olymel est devenu un monopole beaucoup trop gros. Personne n’embarquerait dans une entreprise qui ne contrôle ni son produit ni son coût », dépeint le résident de Saint-Frédéric. Son prêteur lui a aussi recommandé de mettre fin à sa production porcine. « Ce qu’on vit là, c’est grave », résume-t-il. Paradoxalement, Keven Vachon juge que ce ne sont pas tous les producteurs qui bénéficieront du programme de retrait. « Ceux qui ont trop de dettes n’auront pas le choix de rester. Le programme ne payera pas assez pour leur marge de crédit », anticipe-t-il.