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Depuis quelques années, la plantation massive de nouvelles variétés dans les vergers, telles que la Gala, l’Ambrosia et la Honeycrisp, est tangible pour le pépiniériste Jean-Marc Rochon, qui dessert environ 200 pomiculteurs. Les habitudes d’achat de ses clients ont beaucoup changé, en peu de temps. Alors que les variétés les plus populaires à sa pépinière, en 2021, étaient la Cortland et l’Empire, plus traditionnelles, celles qui ont été le plus vendues en 2024 ont plutôt été la Gala (21 %), la Honeycrisp (15 %), et l’Ambrosia (10,94 %).
Le pomiculteur-emballeur Maxime Brie est de ceux qui ont planté dernièrement de grandes quantités de ces variétés, en pommiers nains à haute densité. Après en avoir planté 20 000 arbres en 2023, à son verger de Saint-Paul-d’Abbotsford, il en a ajouté 12 000 autres ce printemps.
De l’adaptation dans les pratiques
Ces changements majeurs, fait-il remarquer, viennent avec des ajustements nécessaires des pratiques culturales. « Il y a beaucoup de choses qu’on a apprises. L’irrigation des nouvelles plantations, on ne le faisait pas avant. Maintenant, on le fait avec les pommiers nains, qui demandent plus d’entretien par rapport aux semi-nains. Ça prend une bonne préparation de terrain, un bon drainage. Ça prend un bon tuteurage, alors qu’avec les semi-nains, ce n’était pas nécessaire », énumère le producteur. Il estime toutefois que le jeu en vaut la chandelle, car la haute densité d’arbres nains de nouvelles variétés est garante, remarque-t-il, d’un meilleur rendement de pommes de qualité à l’hectare.