Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Une équipe de chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada pourrait révolutionner la récolte de pommes. Fini le test à l’iode. À l’avenir, on évaluera le degré de maturité d’une pomme sans la cueillir ni même l’ouvrir. Comment? Grâce à un appareil, le DA Meter.
Moins de pertes, meilleure gestion
Concrètement, un peu comme on analyserait par balayage un code-barre, l’appareil émet un faisceau lumineux et un capteur mesure la lumière réfléchie par la pelure de la pomme, puis une valeur s’affiche à l’écran. Le pomiculteur pourra comparer celle-ci à une grille de référence propre à chaque variété. Pour le producteur, ça se traduit par une diminution des pertes puisqu’il peut analyser la pomme à même l’arbre et la récolter au moment le plus opportun. Il peut même déterminer quelle section du verger mûrit plus rapidement ou évaluer le degré de maturité des pommes à l’entrepôt.
Au Québec
L’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) a accordé du financement à l’agronome et conseillère en pomiculture Vicky Filion pour tester l’appareil sur les variétés classiques du Québec. L’objectif de sa recherche est de concevoir l’échelle de référence de chacune de ces variétés au cours de l’année 2016. À long terme, le DA Meter pourrait également être utilisé sur les prunes ou les autres fruits du verger.