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Les saisons se suivent, mais ne se ressemblent pas… Après des années de sous-production en 2019 et 2020 et une année record en 2022, voilà que Dame Nature a décidé de surprendre à nouveau les producteurs de foin en 2023 par des pluies abondantes durant la principale période des foins, dans les régions où l’on retrouve le plus grand nombre de producteurs de foin de commerce.
Pour la plupart d’entre eux, 2023 sera une année à oublier avec des jours de beau temps trop rares et, bien souvent, des sols trop gorgés d’eau pour porter la machinerie quand le soleil décidait de se pointer le bout du nez, comme le rapporte Alain Beaulieu, producteur de foin de commerce et représentant des producteurs au Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF).
La qualité n’était pas au rendez-vous
L’UtiliTerre a aussi recueilli les témoignages de quelques producteurs au sujet de leur saison 2023. Comme nous pourrons le constater dans un texte qui dresse un bilan de la saison, les rendements n’ont pas trop souffert de ces conditions difficiles, contrairement à la qualité du foin, qui en a réellement pris pour son rhume. La qualité a été variable d’une ferme à l’autre.
« Certaines fermes laitières, notamment au Bas-Saint-Laurent, ont fait de très bons fourrages », nuance Jean Brisson, conseiller stratégique chez Lactanet. Les producteurs de lait récoltent en général plus tôt que les producteurs commerciaux, ce qui leur a permis de profiter de la fenêtre de beau temps qui s’est refermée vers le 24 juin.
Des producteurs de foin de commerce ont dû étirer leur première coupe jusqu’en septembre et octobre à cause de la pluie. En contrepartie, les régions plus au nord ont connu du temps beaucoup plus sec.
Le bilan fourrager
Un tel constat nous a aussi amenés à nous interroger sur l’importance pour les producteurs de faire un bilan fourrager annuel. Simple à compiler, ce bilan s’avère très utile puisqu’il permet non seulement de bien connaître ses quantités de fourrages, mais aussi de mieux répartir les rations selon la qualité du foin entreposé. M. Brisson apporte aussi quelques indications pour faire un bon bilan fourrager, qui soit le plus performant possible.