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Que ce soit des données sur les rendements et sur la qualité de la récolte ou encore sur leurs stocks de foin, et ce, en comparaison avec les autres, les agriculteurs ont besoin de données pour améliorer leur production de plantes fourragères, constate Maxime Leduc, détenteur d’un doctorat en sciences animales. C’est pourquoi il a lancé, cette année, une application électronique nommée Mon système fourrager, qui offre un carnet de champ et des tableaux de bord associés spécifiquement à la production de plantes fourragères.
Il insiste sur le fait que les fourrages se révèlent un intrant stratégique qui a des répercussions majeures sur les performances économiques des producteurs laitiers, de bovins, etc.
L’application intègre la mortalité des plantes, les dates de semis, la fertilisation, l’ajout de chaux, la lutte contre les ravageurs et d’autres informations culturales pour chaque champ. À cela s’ajoute la date de récolte en fonction des degrés-jour, les volumes récoltés selon le pourcentage d’humidité, tout en intégrant les analyses de qualité de l’ensilage. Avec ce tableau de bord, le producteur peut donc constater ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien, souligne M. Leduc. Enfin, le cumul des données au niveau régional permet aux producteurs de se comparer à leurs pairs.
Le développement de l’application a nécessité un investissement de près de 400 000 $, dont 300 000 $ en fonds publics provenant du fédéral. Agriculture et Agroalimentaire Canada s’est ainsi impliqué financièrement dans le projet en vue d’aider les producteurs à obtenir des systèmes fourragers plus résilients. Maxime Leduc espère que les producteurs utiliseront son application pour analyser leurs données. Il fixe un coût d’abonnement à 300 $ par année.