Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les récoltes de bleuets sauvages, qui avaient été particulièrement abondantes en 2023, au Québec, s’annoncent moins spectaculaires, cette saison.
« Ça devrait tourner autour de 90 millions à 100 millions de livres au Québec. Ce ne sera pas exceptionnel », témoigne le directeur général du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec, Gervais Laprise. À titre comparatif, la récolte provinciale de 2023, qui avait atteint 112 millions de livres, avait été l’une des meilleures de l’histoire.
De son côté, le président du groupe Bleuets Sauvages du Québec, qui exploite quatre usines de congélation, Jean-Pierre Senneville, souligne les canicules de juillet et le manque d’eau qui ont réduit la taille des fruits.
« Des chaleurs comme on a eu, sans eau, ça fait que ça pousse moins et ça fait des bleuets plus petits. On pensait que l’humidité de juin serait suffisante pour pallier la grosse période de chaleur, mais finalement, non. »
Après une récolte exceptionnelle de 750 000 livres de bleuets, l’an dernier, Christian Bélanger, président d’un organisme qui exploite 200 hectares au Lac-Saint-Jean, estime que sa récolte de 2024 ne surpassera pas les 500 000 livres. « Ça va être dans la moyenne, même un peu en bas de la moyenne. On a eu des gels au printemps et après, ç’a été très sec », rapporte-t-il.