On retrouvera le nouveau panier de fraises et de framboises du Québec, dont l’image a été revampée, sur les étals dès cette saison.
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Un panier de fraises et de framboises du Québec à l’image rafraîchie arrivera sur les étals d’épiceries et dans les kiosques de fermes cet été.
« Ça faisait 12 ans qu’on avait le même logo. En marketing, c’est important de revoir l’image, mais aussi les valeurs à transmettre avec la marque », a expliqué Éliane Lepage, agente aux communications et marketing à l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ).
Elle rappelle que par la marque « Les Fraîches » désignant les fraises et les framboises du Québec, l’association voulait axer le positionnement sur la fraîcheur de ces petits fruits rouges. « On sent maintenant que c’est un acquis du côté du consommateur et qu’autre chose pouvait être mis de l’avant. »
Après analyse, son équipe, qui a été aidée d’une firme en marketing, a donc convenu que deux éléments devaient ressortir dans le visuel pour susciter l’intérêt du consommateur, soit l’aspect écoresponsable du panier et le fait qu’un regroupement de producteurs se trouve derrière la marque.
« On vient insister sur le fait que notre panier est 100 % carton, avec le carton kraft, pour que le consommateur voie en un coup d’œil que c’est 100 % recyclable », explique-t-elle, précisant que le contenant était déjà recyclable auparavant, mais que ce n’était pas aussi évident visuellement.
Vert écoresponsable
Pour le choix de couleurs, par ailleurs, le vert est dorénavant accentué. « Si vous tapez sur Google “vert écoresponsable”, c’est ce vert-là que vous allez trouver », a illustré Mme Lepage lors d’une présentation du nouveau panier faite devant les membres de l’APFFQ, réunis en assemblée générale, en février. Cette couleur, a-t-elle insisté, a été choisie avec minutie pour que subliminalement, le consommateur fasse une association avec l’environnement.
Aussi, pour envoyer un message clair aux clients qu’ils achètent des fruits de qualité issus d’un collectif de producteurs du Québec, une phrase a été ajoutée sur le panier : « En achetant les Fraîches du Québec, vous choisissez la marque collective des productrices et producteurs de fraises et de framboises du Québec. »
Selon Éliane Lepage, insister sur le collectif de producteurs pourrait aussi permettre à la marque de bifurquer vers d’autres projets. « On a eu des demandes pour les Fraîches du Québec bio, les Fraîches du Québec en serre. Ce sera une phase deux du développement de la marque qui s’en viendra », a-t-elle fait valoir.
La prochaine saison des fraises, qui devrait débuter vers le début juin, marquera la transition entre les anciens paniers et les nouveaux qui seront tous deux présents sur les étals cet été.
Les Festifraîches reviennent
L’événement Festifraîches, qui vise à donner de la visibilité aux fraises d’automne et aux framboises à une période de l’année où les ventes sont généralement moins au rendez-vous, reviendra pour une deuxième édition cet été, du 18 au 20 août. Comme l’an dernier, des fermes de différentes régions du Québec organiseront des activités agrotouristiques et des marchés publics, d’envergure variée selon leur capacité de réception, dans l’espoir de stimuler les ventes et l’achalandage sur leur site. « L’an dernier, on a eu des fermes participantes qui ont enregistré trois fois plus de ventes avec l’événement. On avait aussi remarqué une demande générale de fraises d’automne qui était équilibrée avec l’offre », indique Éliane Lepage, contrairement à d’autres années où des surplus de fruits avaient été remarqués à cette période.
Place à la framboise
Le nouveau logo sur le panier des fraises et framboises ressemble à l’ancien, sauf pour quelques éléments qui ressortent davantage, tel que le mot « Québec » qui est plus gros, et la framboise qui prend plus de place. « On trouvait que la framboise était un peu moins mise de l’avant sur l’ancien logo. Là, la framboise et la fraise ont une visibilité pareille », fait valoir Éliane Lepage, agente aux communications et marketing à l’APFFQ. Comme ce fruit « tout aussi savoureux que la fraise », dit-elle, est de plus en plus présent en épicerie avec les techniques de culture hors-sol qui se développent, il mérite d’avoir plus de visibilité, croit-elle.