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La ferme maraîchère biologique Chapeau Melon, située à L’Ange-Gardien, en Outaouais, a un faible pour les cultures moins conventionnelles. À preuve, melons, patates douces et gingembre font partie de ses produits phares. Et bien que cette production soit marginale, des fèves edamame y sont également cultivées.
« On voit qu’il y a de l’engouement pour les edamames, souligne le cofondateur et propriétaire de la ferme, François Biron. On les produit en serre pour le moment, mais on essaie de voir ce qu’il est possible de faire en champ. »
Selon M. Biron, un agronome qui a répondu à l’appel de la terre en 2012, la culture en serre représente actuellement 65 % du chiffre d’affaires de la PME bio. La superficie de ses installations serricoles, qui atteint désormais 4 000 mètres carrés, a été doublée après la pandémie.
L’été, les serres sont d’ailleurs utilisées pour la culture du gingembre, vendu notamment en plants dans certaines succursales Botanix en Outaouais et dans les Laurentides.
Diversification
À court et moyen terme, la Ferme Chapeau Melon souhaite par ailleurs poursuivre dans cette voie pour diversifier ses sources de revenus. En plus des plants de gingembre, elle vend des plants de légumes dans certains centres de jardin de sa région.
« On veut aussi devenir un fournisseur pour d’autres producteurs, explique François Biron. On a, par exemple, acheté les droits pour multiplier certaines variétés de patates douces. »
Pour l’heure, les Fermes Lufa demeurent un partenaire important pour la commercialisation des récoltes de la Ferme Chapeau Melon.
L’aventure a commencé avec la production, en champ, de maïs sucré, de patates douces, de melons (d’eau, canari et cantaloup) et d’ail. Des verdures (kale, épinards, laitues), produites hors saison en serre, se sont entre autres ajoutées par la suite.
« En 2012, quand j’ai débuté, la plupart des acheteurs avaient déjà leurs fournisseurs, dit M. Biron. Il fallait que je trouve un moyen d’entrer sur le marché. » D’où cet accent mis sur certains produits qui sortent des sentiers battus, dit-il en substance.