Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
De premières asperges se pointent tranquillement le bout du nez dans les fermes du Québec. Après un mois de mars chaud, suivi d’un mois d’avril frisquet, plusieurs producteurs ouvrent leur kiosque cette semaine, avec moins d’avance que ce qu’ils avaient prévu.
« On a commencé à récolter aujourd’hui, mais en très petite quantité. On en a juste assez pour alimenter notre kiosque. Les livraisons ne sont pas commencées encore », a témoigné la productrice Cindy Maes, de Saint-Étienne-des-Grès, en Mauricie, le 8 mai.
Après un mois de mars plus chaud que la normale, qui laissait entrevoir une saison très hâtive, la fraîcheur d’avril et du début mai a finalement ralenti la croissance des asperges. En fin de compte, plusieurs producteurs commencent la récolte à la même période que d’habitude ou avec un peu d’avance.
À Lanoraie, dans Lanaudière, la productrice Carmen Lachance avait hâte, le 8 mai, que le soleil et la chaleur arrivent pour que les récoltes commencent pour de bon. « On a récolté un peu hier, mais aujourd’hui, c’est sur pause. Il pleut à boire debout. Tout le mois d’avril, ç’a été pourri, la température. Ça part vraiment tranquillement », constate celle qui prévoit ouvrir son kiosque vers la fin de la semaine, juste à temps pour la fête des Mères.
Même son de cloche à Saint-Aimé, en Montérégie, où Nicole Saint-Jean ouvrira boutique vendredi. « Une journée, il fait chaud; l’autre, il fait froid. Au moins, on n’annonce pas de gel dans les prochaines semaines ».
Le temps frais a laissé le temps aux travailleurs d’arriver
La nouvelle obligation pour les Mexicains d’obtenir un visa pour entrer au Canada a entraîné des lourdeurs bureaucratiques et des retards dans l’arrivée des travailleurs, qui ont semé l’inquiétude chez les producteurs d’asperges, en avril. La majorité de la main-d’œuvre, finalement, est arrivée à bon port à temps pour les récoltes.
« Au début avril, on était nerveux parce qu’on se disait que la saison commencerait en avance et que nos travailleurs ne seraient pas là. Finalement, ç’a bien adonné qu’il fasse plus frais par la suite. Si on avait commencé trop tôt, on n’aurait pas été prêts », observe Cindy Maes, qui a accueilli sa main-d’œuvre le 3 mai.
Carmen Lachance, de son côté, attend encore sept travailleurs, mais estime que les 41 qui sont déjà arrivés à sa ferme seront assez nombreux pour le début des récoltes. « Il y a du retard, mais j’en ai pas mal de rentrés. On devrait être corrects », anticipe-t-elle.