Une productrice de Saint-Jacques, dans Lanaudière, Stéphanie Jolicoeur, teste actuellement la culture de courges kabocha, qu’elle vend à un exportateur de légumes asiatiques. Comme cette courge est particulièrement prisée par la population asiatique, très nombreuse aux États-Unis, il y aurait, là-bas, une bonne demande pour ce produit, qu’elle espère payant, surtout avec le taux de change. Les prix obtenus pour ses boîtes de kabocha qu’elle a récoltées très tôt en saison ont finalement été excellents, constate-t-elle, mais sont redescendus par la suite, en suivant la courbe de l’offre et la demande. « C’est le marché. Là, on a mis les récoltes sur pause en attendant de voir ce qui passera pour la suite. L’avantage avec la courge, c’est qu’on peut se permettre d’attendre », a indiqué, le 10 septembre, la productrice qui a aussi l’habitude de commercialiser ses légumes à la Place des producteurs, située sur le boulevard Pie-IX, à Montréal. « On vit avec la réalité des prix qui fluctuant, nous aussi. C’est tough, mais l’idée, c’est de se diversifier et d’essayer des affaires ».