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De façon générale, le directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec, Patrice Léger-Bourgoin, souligne que la saison maraîchère 2024 en est une d’abondance jusqu’ici. « Ce que j’entends, dans l’ensemble, c’est que les volumes sont là et que les champs sont beaux. On a une saison hâtive. À peu près toutes les cultures ont de l’avance », affirme-t-il.
À Notre-Dame-de-Lourdes, dans Lanaudière, un producteur de carottes et de choux nappas, Yohan Perreault, estime que le défi, cette année, sera d’obtenir de bons prix.
Morosité économique
Chez Courchesne Larose, un important distributeur de fruits et légumes frais au Canada, le vice-président exécutif, Guy Milette, a une lecture similaire. Il signale notamment que le prix du chou « risque d’être à terre », cette année, car la météo a favorisé de forts rendements pour ce légume. En contrepartie, à l’épicerie, les consommateurs font attention à leurs dépenses et achètent moins de fruits et légumes. « On voit une morosité économique dans l’industrie, partout en Amérique du Nord. Les gens ne font pas de dépenses folles à l’épicerie », constate-t-il.