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La Distillerie de la chaufferie, à Granby, a lancé en décembre une liqueur de crème, dont l’alcool a été fabriqué avec des résidus de la transformation laitière de l’usine d’Agropur, à Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
« Ça fait quelques années qu’on travaille là-dessus. C’est en parlant avec des gens d’Agropur que j’ai eu un flash que ça se pouvait, de l’alcool à base de perméat [un résidu de la transformation laitière] et que ce serait intéressant de récupérer leurs résidus. Il y a un potentiel, avec le perméat de faire de bons alcools », exprime Vincent Van Horn, copropriétaire de la distillerie.
Au total, 350 bouteilles de la Crème d’icitte, une liqueur faite à 100 % de matières premières québécoises, ont été mises en vente à sa boutique vers la mi-décembre. Quelques jours plus tard, il n’en restait qu’une centaine.
Ce dernier explique que le perméat a été fermenté et distillé pour fabriquer la base d’alcool. Le mélange a ensuite été stabilisé avec de la crème 35 % achetée d’Agropur. La boisson est par ailleurs aromatisée avec des résidus de la fabrication d’huile de noix issus de la ferme Au jardin des noix, à Saint-Ambroise, dans Lanaudière.
« C’est notre vision de distillerie de travailler avec ce qu’il y a autour de nous. On a toujours fabriqué notre alcool avec des céréales du Québec. En plus, si on est capables d’être écoresponsables en prenant de la matière mise de côté pour lui donner une plus-value, ça entre aussi dans notre vision d’entreprise », exprime celui qui espère que sa boisson se taille éventuellement une place à la Société des alcools du Québec.