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Agropur prévoit agrandir son usine de fabrication de beurre et de poudre de lait de Plessisville, dans le Centre-du-Québec. Ce projet de 100 M$ « s’aligne avec la recherche de solutions » pour valoriser les solides non gras, a confirmé à La Terre le porte-parole de la coopérative laitière, Guillaume Bérubé, après que l’information ait d’abord été révélée par le média local La Nouvelle Union.
Sans donner de plus amples détails, M. Bérubé a précisé que l’agrandissement prévu à Plessisville est l’un des projets que la coopérative laitière envisage au Québec et en Atlantique pour contribuer à écouler les surplus de solides non gras, soit ce qu’il reste du lait une fois qu’on en a extrait la matière grasse pour la fabrication de fromages, de beurre ou de crème.
Plus tôt cet automne, le gouvernement fédéral avait annoncé la création d’un fonds de 333 M$ sur 10 ans, dont 109 M$ sont réservés au Québec, pour le financement d’initiatives de valorisation de ces résidus laitiers. Agropur fait partie des transformateurs qui ont répondu à l’appel de projets du gouvernement. La Commission canadienne du lait, qui administre le programme, a précisé que les demandes de subventions reçues sont encore sous analyse et que les initiatives retenues seront dévoilées ultérieurement.
Rappelons que le nouveau fonds d’innovation est réparti en fonction du quota laitier dans quatre grandes régions au pays, soit le Québec (109 M$), l’Ontario (127 M$), les provinces de l’Ouest (74 M$) et les provinces de l’Atlantique (18 M$). La subvention par projet pourra atteindre un maximum de 75 M$.
Pour être admissibles, les initiatives de nouvelles constructions doivent générer une augmentation nette de la capacité de transformation de solides non gras d’au moins 50 millions de litres de lait écrémé par an dans l’ensemble du réseau canadien. Dans le cas de projets d’agrandissement ou d’acquisition d’équipements, ils devront générer une capacité de transformation additionnelle de 30 millions de litres de lait par an.