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Des commerçants d’équipements agricoles et des manufacturiers remarquent un ralentissement important des ventes et un changement de comportement des clients, qui recherchent les économies. « S’ils peuvent acheter usagé, ils le font », témoigne Martin Madore, directeur des ventes pour l’entreprise Technico-Lait. Pour réduire les dépenses forfaitaires, remarque-t-il par exemple, plusieurs producteurs se munissent de leur propre épandeur à fumier liquide d’occasion. « Au lieu de payer 160 000 $ pour du neuf, ils vont payer 80 000 pour de l’usagé. Ils sauvent de l’argent aussi en le faisant eux-mêmes, au lieu de le faire faire à forfait. » Gérant de territoire de la compagnie manufacturière GEA pour le Québec, Mario Jean observe quant à lui que les clients, plutôt que de faire installer des salons de traite neufs, vont demander des mises à jour de l’équipement qu’ils ont déjà. « On voit aussi comme tendance des combinaisons d’usagé avec du neuf », dit-il.