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Plus de trois ans après avoir reçu l’aval du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour prendre de l’expansion, la Ferme Landrynoise en est à finaliser un projet d’agrandissement qui lui donnera la capacité, au total, de loger 1 700 vaches en lactation.
« Après tout ce temps, on les a eus, nos [certificats d’autorisation], pour augmenter le cheptel. On n’en revenait pas », affirme Carl Landry, copropriétaire de la ferme de Saint-Albert, dans le Centre-du-Québec.
Reconnue comme étant la plus grosse de la province, celle-ci héberge, dans plusieurs bâtiments, quelque 3 000 animaux, dont 1 400 vaches en lactation qui produisent un quota de plus de 2 000 kg de matière grasse par jour (MG/jour).
Les autorisations de prélèvement d’eau et d’augmentation de cheptel que les propriétaires ont finalement reçues du ministère de l’Environnement, en juillet 2023, leur permettent, s’ils le souhaitent, de faire croître leur troupeau jusqu’à 2 000 vaches en lactation.
Lorsqu’ils se sont embarqués dans cette longue saga administrative visant à prendre de l’expansion, en 2014, rappelons-le, l’objectif était de produire 3 700 kg de MG/jour, d’ici 2030, avec 2 300 vaches. Or, leurs animaux étant plus productifs aujourd’hui qu’à l’époque où ils ont monté le projet initial, ils réalisent qu’il ne sera probablement pas nécessaire d’avoir un cheptel aussi gros pour faire le quota souhaité.
« Ça prend des terres pour épandre le fumier de 2 300 vaches, fait valoir M. Landry. On préfère travailler à améliorer la productivité du troupeau. Dans le temps, on calculait qu’un kilo de matière grasse équivalait à une vache. Mais aujourd’hui, chaque vache fait en moyenne 1,6 kg de MG/jour. Donc, si on continue de s’améliorer, peut-être que dans cinq ans, on sera capables de produire 3 400 kilos de quota avec 1 700 vaches », calcule-t-il.
Une grande étable et 30 robots
Dans l’optique d’y accueillir plus de vaches, l’une des étables de la Ferme Landrynoise, construite en 2018, vient d’être prolongée de 5 150 m2 (55 440 pi2). Actuellement, les propriétaires en sont à installer les équipements pour rendre les nouveaux espaces fonctionnels. Deux robots de traite seront ajoutés après les Fêtes, ce qui portera leur nombre à 30. La pouponnière avait aussi été agrandie, l’an dernier.
Pour pouvoir aller de l’avant dans son projet d’expansion, Carl Landry explique avoir pris plusieurs engagements auprès du ministère de l’Environnement, à commencer par l’ajout d’une haie brise-vent visant à atténuer les odeurs provenant des lagunes et des fosses à purin. Il doit aussi compléter la mise en place de son système de gestion des affluents d’ensilage par l’ajout d’une bande végétative filtrante.
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