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La population est invitée pour la troisième fois à découvrir et à célébrer les fleurs coupées produites au Québec. La Semaine des fleurs cultivées au Québec, qui se déroulera cette année du 10 au 16 juillet, prévoit une panoplie d’activités : portes ouvertes dans des fermes florales, ateliers de composition de bouquets, livraisons de bouquets surprises à des résidences pour personnes âgées, ou encore « chasse au bouquet », des chasses au trésor permettant aux citoyens de mettre la main sur des bouquets, déposés dans les villes et villages. Ces activités se dérouleront dans les fermes, dans les marchés publics et chez les fleuristes. Une carte interactive avec les 65 entreprises participantes sera en ligne d’ici peu.
« Nous voulons nous faire connaître du public et une semaine dédiée est le meilleur moyen, explique Chantal Brasseur, propriétaire de PenséeFleurs à Shefford, en Estrie, et membre du comité organisateur. On doit démystifier notre travail. Beaucoup de gens pensent encore que nous offrons des fleurs sauvages et non des fleurs cultivées. Aussi, c’est important de faire valoir qu’acheter des fleurs du Québec permet de réduire son empreinte écologique, notamment en éliminant le transport par avion. »
L’événement permet également de faire connaître la production locale aux fleuristes. « Beaucoup d’entre eux se demandent, par exemple, si les fleurs que nous offrons vont tenir dans le temps », rapporte Mme Brasseur. Elle fait valoir qu’ils sont un maillon important de la chaîne.
D’ailleurs, des affichettes à disposer dans les commerces qui les tiennent font partie des projets de son groupe, tout comme la valorisation de l’offre dans le secteur des mariages.
La production de fleurs coupées au Québec se concentre sur la saison estivale. « La première chose qu’on dit aux gens, mentionne Chantal Brasseur, c’est : ‘‘Lorsque les fleurs sont en saison, achetez donc des fleurs d’ici.’’ » Elle précise que les deux régions où l’on retrouve le plus de fermes florales au Québec sont l’Estrie et la Montérégie. « Les principaux facteurs étant le climat et la proximité avec un grand marché », mentionne la productrice.
Évolution notable
Le secteur des fermes florales a connu une évolution notable ces dernières années. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec n’a pas de chiffres officiels sur le nombre de fermes florales, mais, selon l’agronome Caroline Martineau, en se basant sur des activités et rencontres faites avec le ministère, il y aurait présentement environ 120 fermes à travers le Québec. « Quand j’ai commencé à les suivre, il y a trois ans, il y en avait une quarantaine, rapporte-t-elle. Il y a assurément une forte croissance. »
Rien d’étonnant donc à ce que, comme l’indique Chantal Brasseur, les fermes florales songent à se regrouper plus formellement.