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Le secteur horticole veut se doter de moyens pour tester les nouvelles technologies qui ont le potentiel de remplacer efficacement la main-d’œuvre au champ. L’objectif est de guider objectivement les producteurs dans leurs futures acquisitions.
« On veut développer des protocoles avec les bons critères dont on doit tenir compte pour évaluer les machines et être capable ensuite de les comparer de façon objective », explique la directrice adjointe de l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ), Catherine Lessard.
Pour mener à bien ce projet, auquel participeront des centres de recherche indépendants, son organisation a reçu une subvention de 760 000 $ du ministère de l’Agriculture du Québec.
Au total, cinq technologies seront évaluées sur une période de deux ans. Des protocoles d’évaluation standardisés seront mis en place en amont. Chaque association de producteurs que regroupe le Réseau d’expertise en innovation horticole – soit l’APMQ, l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, Les Producteurs en serre du Québec, Les Producteurs de pommes de terre du Québec et Les Producteurs de pommes du Québec – sélectionnera une innovation à tester qu’elle estime prometteuse pour son secteur.
L’APMQ, par exemple, a choisi le pulvérisateur de précision ARA, développé par la compagnie Ecorobotix. Grâce à l’intelligence artificielle, l’engin peut appliquer de façon ciblée des herbicides, des fongicides, des insecticides ou des engrais.
« Avec ses capteurs, il peut sélectionner les mauvaises herbes et envoyer l’herbicide directement au bon endroit », indique Catherine Lessard.
L’APMQ a notamment choisi cette innovation qu’elle juge prometteuse pour le secteur parce qu’elle a déjà surpassé le stade de prototype. D’ailleurs, quelques producteurs du Québec l’ont déjà acquise, dit-elle, ce qui garantit sa disponibilité.