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Plus tôt cette année, Éric Lapierre avait dit à La Terre qu’il s’attendait à une grosse année de blé d’automne et il n’a pas été déçu. « Ç’a très bien été, même si mon blé était dans mes moins bonnes terres cette année, le rendement joue entre 6 et 6,25 tonnes à l’hectare (t/ha). Mon partenaire de battage a testé une variété de Pioneer en régie intensive et il a runné avec du 8 t/ha sur ses cinq hectares. Ce n’est pas un pic; c’est sa moyenne », insiste-t-il.
Ce blé semé tôt à l’automne 2023 a tallé et produit environ 1 200 épis au mètre carré, contrairement à peut-être 500 épis au mètre carré pour du blé semé au printemps, compare-t-il. « La différence est vraiment énorme », fait valoir M. Lapierre.
Pour ce qui est de la qualité, le producteur de Saint-Nazaire-d’Acton, en Montérégie, n’a pas eu de problèmes de fusariose, et il note que le blé est plus lourd.
Celui qui cultivait pour une première fois des variétés de blé pour la consommation humaine affiche un rendement d’environ 4,5 t/ha. Le prix qu’il avait signé, de 425 $ la tonne, devrait lui offrir un meilleur profit que son blé fourrager qui, malgré ses rendements supérieurs, souffre d’une diminution de prix à près de 290 $/t.