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Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) réunis en assemblée générale annuelle, à Drummondville, le 31 mars, ne digèrent pas le projet du gouvernement québécois d’ajouter des restrictions sur l’utilisation de certains pesticides.
Le projet d’omnibus réglementaire 2023 est en voie de créer, entre autres, une nouvelle classe de pesticides qui obligera, par exemple, les producteurs utilisant des semences enrobées d’un fongicide à détenir un certificat et à tenir un registre. Les producteurs demandent d’urgence au gouvernement de suspendre les travaux de consultation. Le président des PGQ, Christian Overbeek, a affirmé que Québec exagère. « L’omnibus va plus loin qu’il le devrait. Ce n’est pas conforme. […] Dites-vous que ce que vous voyez, ce sont des idées qui ont été écrémées. Au départ, c’était pire que ça. Ils [les gens du gouvernement] voulaient même qu’on soit à 100 m d’un cours d’eau pour charger le semoir [de semences enrobées de pesticide]. On est prêts à accepter certains éléments, quand cela a du sens et quand c’est basé sur la science. Mais là, on a l’impression de ramer à l’envers! »