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Après un hiver qui passera à l’histoire pour sa clémence, voilà le printemps qui revient au galop avec son lot de tâches à accomplir en vue de la prochaine saison de culture. La neige qui a déserté les champs rapidement cette année a donné l’idée à certains producteurs de devancer leurs semis. Est-ce une bonne ou une mauvaise idée? Et si nous devions connaître un printemps froid et un gel tardif comme cela a été le cas en 2023?
Avec le peu de précipitations de neige qu’on a connu dans les trois derniers mois, mais également les températures relativement douces de l’hiver, est-ce qu’il y a lieu de s’inquiéter pour les céréales d’automne semées à la fin de la saison dernière? Deux intervenants s’avancent et font part de leurs craintes quant aux taux de survie.
Sortez les machines
Avec le printemps vient aussi le temps tant attendu de sortie la machinerie et de retourner au champ. On le sait, une préparation minutieuse du sol crée un lit de semence favorable pour le semis des cultures. Un sol bien préparé permet un contact optimal entre les graines et le sol, favorisant ainsi une germination uniforme et une croissance initiale vigoureuse des plantes. Enfin, elle contribue à optimiser l’utilisation des intrants agricoles tels que les engrais et les pesticides.
En améliorant la structure du sol et en réduisant la concurrence des mauvaises herbes, on favorise une meilleure absorption et une utilisation plus efficace des intrants par les cultures.
Il est donc important de bien choisir les équipements, qu’ils soient combinés ou à usage unique, qui permettront d’atteindre les meilleurs résultats possibles. Plusieurs compagnies nous présentent quelques-unes de leurs meilleures machines pour y parvenir.
Cultures intercalaires
Finalement, avec le printemps vient aussi le temps de songer à introduire les cultures de couverture dans nos champs.
Dans l’optique d’enrichir le sol en le travaillant au minimum et de réduire l’emploi de pesticides et d’engrais, cette pratique a de plus en plus la cote. Éprouvées depuis de nombreuses années dans les grandes cultures, les cultures intercalaires sont maintenant employées par des producteurs maraîchers avec des résultats prometteurs, mais encore préliminaires dans le cas de certaines variétés de légumes, nous explique l’agronome Nadia Surdek.
Enfin, nous vous proposons un rappel des principes de la culture du semis sous couvert végétal permanent (SCV) introduit au Québec il y a une quinzaine d’années par l’agronome Louis Pérusse. Une technique qui, selon son plus fervent promoteur, a permis à certains producteurs laitiers qui disposent de fumier de réduire leur utilisation d’engrais chimiques de 75 %.
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