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L’agriculteur franco-ontarien Paul Desrosiers a pris les grands moyens pour sauver sa récolte de blé : il a invité ses trois voisins avec leurs moissonneuses-batteuses respectives dans une course contre la montre visant à récolter 81 hectares avant la pluie. « La pluie arrivait et je ne pouvais pas attendre, car si mon indice de chute baissait, j’aurais dû vendre le blé pour le marché animal et j’aurais perdu 200 $/t comparativement à l’alimentation humaine. Aussi, on est en régie biologique et on était en train de se faire envahir par le trèfle et la mauvaise herbe. Il ne fallait pas niaiser », raconte-t-il. Jamais ses champs n’ont été récoltés si rapidement.
Cette récolte express restera dans les annales de sa ferme, et l’ambiance des battages était bonne, souligne-t-il, les opérateurs se sont taquinés sur celui qui avait les meilleures habiletés pour récolter une lisière de blé particulièrement infestée de mauvaises herbes. Le tout s’est terminé avec une bière sous les lumières des batteuses. Chaque voisin a été payé, et l’opération a valu le coût », témoigne M. Desrosiers.