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Ronaldo Parra, un Espagnol établi au Québec depuis 10 ans, s’est inscrit à la formation en transformation du lait de l’ITAQ avec l’objectif de faire partie de la communauté réputée de fromagers québécois.
Pour y arriver, il aimerait apporter sa touche personnelle, en s’inspirant de fromages moins connus au Québec, mais qui ont fait la renommée de certains secteurs du nord de l’Espagne. Il nomme le cabrales, un bleu à pâte persillée, le gamonéu, un fromage persillé au goût légèrement épicé, ou le afuega’l pitu, une pâte molle dont la version rouge est aromatisée avec du paprika.
Pas payant
Le seul hic pour lui, c’est le salaire. « Devenir fromager, les salaires ne sont pas si élevés, entre 18 et 20 $ de l’heure. Si tu es chanceux, peut-être 22 $. Un affineur obtient un peu plus. Tout ça peut varier aussi d’une entreprise à l’autre, mais la réalité, c’est ça. Je ne deviens pas fromager pour l’argent. Ce qui me motive, c’est le contact direct avec le producteur et de créer un produit avec son lait qui peut se démarquer », précise
M. Parra.