Forêts 2 septembre 2014

Un régime à surveiller

e9df70bce5a1da1942ce608049675467

Les propriétaires de forêt privée auront les yeux rivés sur l’entrée en vigueur du nouveau régime forestier, en avril prochain.

Fruit d’un exercice de réflexion d’une dizaine d’années, le nouveau régime introduit des changements majeurs dans la façon d’exploiter la forêt publique. Ces changements auront aussi une incidence considérable en forêt privée, qui devra soumettre le quart de sa production à l’encan.

La Fédération des producteurs forestiers du Québec a déjà reçu l’assurance que le principe de résidualité sera protégé, confirmant ainsi que la forêt privée conserve sa priorité à titre de source d’approvisionnement de l’industrie. Le gouvernement du Québec propose d’ailleurs que le Bureau de mise en marché des bois, une nouvelle entité créée pour mettre en place un marché libre des bois de la forêt de l’État, soit considéré comme une source résiduelle.

En début d’année, les producteurs forestiers surveilleront attentivement aussi l’étude des crédits attribués au ministère des Ressources naturelles (MRN). Ceux-ci craignent que la baisse de 22 % annoncée dans le récent budget québécois n’affecte les programmes de travaux sylvicoles réservés à la forêt privée, habituellement financés à hauteur de 28 M$. La Fédération presse notamment Québec de revoir et de bonifier le programme de remboursement de taxes.