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Après cinq ans d’activités, le centre de bouillage de Saint-Ubalde, dans Portneuf près de Québec, produit le sirop d’érable de cinq acériculteurs qui comptent au total 133 000 entailles; un concept qui se révèle un succès, assure Richer Douville, l’un des copropriétaires.
« Mettre des équipements en commun, ça nous permet d’aller chercher une rentabilité plus élevée. Nous avons des économies pour les frais de bâtisse et d’énergie. Nous utilisons les équipements au maximum et pouvons embaucher des employés mieux formés et plus spécialisés pour bouillir. Ça nous permet aussi d’être plus constants dans la qualité de notre sirop et d’être plus productifs, car chacun peut consacrer davantage de temps [pour s’occuper du réseau de collecte d’eau d’érable dans son érablière respective] », précise M. Douville.
Chacun demeure propriétaire de son sirop
Le centre de bouillage de Saint-Ubalde est construit sur la terre de Richer Douville. Il est le seul à envoyer l’eau de ses érables directement par conduit. Les quatre autres bénéficiaires du centre y acheminent leur eau d’érable ou leur concentré par camion. Un compteur permet de mesurer les volumes apportés par chacun. Le taux de sucre de l’eau est également précieusement compilé lors de chaque livraison pour ainsi partager la production de sirop équitablement.
Chaque acériculteur commercialise sa part de sirop comme il lui plaît. Par exemple, Karine Douville, la fille de Richer, vend son sirop d’érable à un acheteur autorisé qui l’envoie ensuite au Danemark. Un autre partenaire du centre de bouillage, Gestion Multi Eco, embouteille lui-même sa portion de sirop et en fait même vieillir une certaine quantité dans des fûts de bourbon afin d’offrir une saveur unique aux consommateurs et restaurateurs.