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Les producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent appellent l’État québécois à l’aide. Selon eux, si rien n’est fait pour contrer les effets dévastateurs de l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette qui sévit sur leur territoire, la forêt bas-laurentienne risque d’être déstabilisée. Le cas échéant, ils appréhendent une perte de dizaines de millions de dollars en retombées économiques au cours des prochaines années.
Selon la Table de concertation de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent, 2 M$ sont nécessaires pour réaliser des travaux d’aménagement cette année. Ils demandent aussi annuellement 4,7 M$ supplémentaires pendant quatre ans.
Au cours de la dernière année, les zones touchées par la tordeuse ont augmenté de 23 %, passant de 1,31 million d’hectares à 1,62 million. Les forêts des MRC de Rimouski-Neigette, de La Mitis, de La Matapédia et de La Matanie sont particulièrement affligées. « Les peuplements affectés doivent être récoltés en priorité si nous voulons sauver le bois et assurer la pérennité de la forêt, qui agit comme un puits de carbone », espère le président du Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent, Maurice Veilleux. « Il faut concentrer l’ensemble de nos ressources dans les secteurs infestés. La situation est critique pour plusieurs producteurs, travailleurs et entrepreneurs. »