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LÉVIS — Le sirop d’érable est-il d’abord québécois ou canadien? Un peu les deux à la fois, ont convenu les délégués à la dernière assemblée annuelle de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, tenue récemment à Lévis.
Ce débat à saveur nationaliste s’est ouvert au moment de la présentation d’un nouveau logo de marque qui identifiera bientôt les produits de l’érable. La goutte de sirop sera remplacée par une feuille d’érable aux formes arrondies, pour bien illustrer l’origine canadienne et la douceur des produits. Au Québec, la feuille contiendra l’inscription Érable du Québec, et ailleurs dans le monde, Maple from Canada.
Les réactions n’ont pas tardé. « Je suis Québécois avant tout », a commenté un représentant du Bas-Saint-Laurent, Roberto Landry. « L’image du Canada, c’est la meilleure; vous le voyez avec Trudeau et ses selfies », a répliqué Claude Roy, de l’Estrie, soulevant des applaudissements.
Le directeur général de la Fédération, Simon Trépanier, a pour sa part fait valoir que les spécialistes de la communication ont unanimement recommandé de « surfer sur la vague du Canada ». Il a également noté que le fédéral verse 1,3 M$ pour la promotion du sirop d’érable à l’étranger.
Nathalie Langlois, la nouvelle directrice du marketing, a de son côté indiqué que le sirop d’érable tiendra la vedette au petit écran lors de la soirée du 31 décembre prochain. Le nouveau logo apparaîtra notamment devant les quatre millions de téléspectateurs du traditionnel Bye Bye. Ce « trésor national », a-t-elle dit, mérite d’être mieux connu, à commencer par le Québec où 98 % des foyers en conservent à la maison, mais où seulement 18 % l’utilisent. « Il y a donc encore place à la croissance au Québec », a-t-elle déclaré.