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Avec sa révision du régime forestier, le gouvernement du Québec veut, entre autres, améliorer l’environnement d’affaires des producteurs de la forêt privée.
Les formulaires fiscaux seront mis à jour et les règles seront clarifiées. Les mesures de mise en valeur de la forêt privée seront aussi simplifiées. Dans une récente annonce, le ministère des Forêts du Québec promet également de miser sur la responsabilité professionnelle, celle des ingénieurs forestiers notamment, de façon à optimiser l’exécution des travaux sylvicoles. Les détails des nouvelles règles seront connus dans les prochains mois et l’entrée en vigueur est prévue pour l’hiver 2021.
Voilà qui satisfait le président de la Fédération des producteurs forestiers du Québec, Pierre-Maurice Gagnon. « La fiscalité, c’est l’un des meilleurs leviers qu’on a pour inciter les producteurs à réaliser des travaux forestiers. C’est une bonne chose si le ministère veut améliorer et simplifier les mesures », dit le forestier. M. Gagnon aurait cependant aimé que dans son processus de modernisation du régime, le ministère renforce le principe de résidualité qui, rappelons-le, est un concept qui oblige les usines à prioriser l’achat de bois provenant de la forêt privée avant celui de la forêt publique.