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TROIS-RIVIÈRES — Tenez-vous-le pour dit : il n’est pas permis d’effectuer une opération de chargement de bois à partir d’une route provinciale. En ce qui concerne les chemins et les routes municipales, tout dépend de la réglementation en vigueur dans chaque localité.
Lorsque la réglementation le permet, il y a des règles à respecter pour éviter la détérioration de la chaussée et préserver la sécurité du public. Le producteur forestier pourrait être tenu responsable des dommages résultant de l’opération de chargement. De plus, le transporteur pourrait refuser de charger le bois.
Les producteurs ne doivent pas perdre de vue qu’une telle opération comporte des risques dont la gravité est influencée par la configuration de la route, les conditions climatiques et l’état de la chaussée.
Parmi les règles élémentaires à observer, il y a l’obligation de ne pas obstruer complètement la circulation et la nécessité de respecter une distance minimale de six pieds entre l’accotement et l’empilement. S’il y a présence d’un fossé, on doit faire l’empilement du côté de sa propriété et éviter que la machinerie forestière roule sur la voie publique.
Ne pas oublier que le chargement à partir d’un chemin public impose au propriétaire et au transporteur de nettoyer la voie des déchets engendrés par l’opération. S’il y a des résidences à proximité, il faut planifier le chargement à des heures raisonnables afin de faire preuve de civilité.