« Parce qu’on est en 2018 », Sylvie Laliberté croit qu’il est temps de reconnaître la présence des femmes en acériculture en incluant le mot « productrices » dans le nom de la Fédération. C’est ce qui a été fait. Crédit photo : Martin Ménard/TCN
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LÉVIS — La Fédération des producteurs acéricoles du Québec change de nom et devient les Producteurs et productrices acéricoles du Québec. C’est à l’unanimité que les délégués présents à Lévis, le 30 mai, ont voté pour cette modification. L’intégration du mot « productrices » constitue une première dans le syndicalisme agricole québécois.
La démarche de départ visait à enlever le terme « fédération », dont « l’image souffre dans les médias », a mentionné le directeur Simon Trépanier lors de l’assemblée générale annuelle. Or, les délégués ont décidé d’aller plus loin.
Fierté
Plusieurs acéricultrices étaient particulièrement fières de l’issue du vote. « Ce sont des hommes et des femmes qui travaillent dans les érablières, a souligné Sylvie Laliberté, de Saint-Narcisse-de-Rimouski. Ce changement de nom, c’est une reconnaissance et une prise de position. Ça fait longtemps que les femmes se battent pour être reconnues. Là, c’est fait! »
L’acériculteur Alexis Cormier était en faveur du nouveau nom. « Je suis bien fier qu’on ait eu le guts de voter ça. On humanise le nom de notre fédération et on donne une place aux femmes qui sont très importantes dans notre production. C’est un méchant bon move! Trouvez-moi une autre fédération proactive comme ça », a-t-il commenté.
L’avenir nous dira si l’UPA deviendra l’UPPA (Union des producteurs et productrices agricoles), si les Producteurs de lait du Québec deviendront les Producteurs et productrices de lait du Québec, etc.
