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L’ex-ambassadeur et négociateur du Québec dans le dossier du bois d’œuvre, Raymond Chrétien, estime qu’il y a une possibilité de signer un accord sur le bois d’œuvre avec les États-Unis avant le début de la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
« Je pense qu’il y a une ouverture pour les négociations », a expliqué Raymond Chrétien à La Presse canadienne, en ajoutant que le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, aurait indiqué qu’il souhaitait régler le dossier du bois d’œuvre avant de commencer à discuter de l’ALENA.
Ottawa ne parle pas directement d’une nouvelle ouverture. « La ministre Freeland et l’ambassadeur MacNaughton ont participé régulièrement à des rencontres et des conversations avec le secrétaire Ross, l’ambassadeur Lighthizer et l’administration américaine pour discuter de cette question », précise néanmoins Austin Jean, porte-parole d’Affaires mondiales Canada et de la ministre Chrystia Freeland. Ce dernier ajoute toutefois que le gouvernement canadien est « déçu » de l’imposition de droits de douane sur le bois d’œuvre canadien.
Un accord demeure souhaitable. « Le gouvernement canadien est convaincu que la conclusion d’un nouvel accord sur le bois d’œuvre est dans l’intérêt des deux pays. Nous ne sommes toutefois pas prêts à accepter n’importe quel accord. Un accord sur le bois d’œuvre doit aller dans le sens des intérêts de l’industrie », conclut Austin Jean, dans une réponse écrite à La Terre le 7 juin.