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La Fédération des producteurs acéricoles du Québec s’est rendue le mardi 3 avril à l’Érablière Gaudreau, en Estrie, pour y saisir le sirop d’érable produit au cours des derniers jours.
« Il s’agit d’une mesure tout à fait exceptionnelle découlant d’une procédure de la Cour qui demande à Daniel Gaudreau et Nathalie Bombardier de respecter les règles que suivent la très grande majorité des acériculteurs québécois », indique la Fédération par voie de communiqué. Il s’agit de la seule ferme québécoise visée par ce type d’intervention, précise l’organisation.
Une histoire qui se répète
Daniel Gaudreau et Nathalie Bombardier n’en sont pas à leur premier litige avec la Fédération. Une saisie similaire de sirop d’érable a eu lieu presque à pareille date l’an passé. La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec les a également condamnés en octobre dernier à payer 321 000 $ à la Fédération pour avoir enfreint les règles de mise en marché collective. Le tribunal a constaté qu’entre 2010 et 2014, ces acériculteurs ont produit et commercialisé plus de 280 000 livres de sirop sans détenir de contingent et en omettant de payer leurs contributions à la Fédération.
Des solutions
Il a été impossible jusqu’à maintenant d’obtenir la version des faits des propriétaires, mais la Fédération affirme que plusieurs solutions leur ont été proposées. « Ils pouvaient demander en 2016 une augmentation de leur contingent qui est présentement de 8 000 entailles. Cela leur aurait permis de vendre le sirop produit sur une partie des entailles sans contingent qu’ils possèdent. Mais ils ont refusé. Les propriétaires ont ajouté 20 000 entailles sans autorisation et ce sont ces entailles sans contingent qui posent toujours problème en 2018 », indique la Fédération.