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Ça y est, la dinde est engloutie et les cadeaux sont déballés. C’est le temps pour certains de mettre le sapin au bord de la route et de retourner à l’étable.
Néanmoins, ce n’est pas le cas de tous les Québécois. En fait, le 25 décembre, la plupart des familles de la communauté chrétienne orthodoxe russe ou grecque n’ont même pas encore acheté leur sapin.
« Pour nous, Noël se fête le 7 janvier », affirme le prêtre de la cathédrale russe orthodoxe Saint-Nicolas de Montréal, Georges Lagodich. Un décalage qui s’explique par la référence au calendrier julien plutôt qu’au calendrier grégorien. « Pourquoi irions-nous acheter notre sapin avant le 25? On veut qu’il reste frais et qu’il embaume la maison le 7 janvier! » renchérit-il.
Trouver un sapin entre le 26 et le 29 décembre peut cependant s’avérer une tâche ardue. Philippe Quinn, de la ferme Quinn en Montérégie, vend cinq ou six sapins pour le « petit Noël » de ses clients orthodoxes. « Ça ne fait pas un gros chiffre d’affaires sur les 1 500 qu’on vend avant Noël, mais comme on fait de l’autocueillette, ils trouvent chez nous ce qu’ils ne trouvent plus ailleurs. » Leur préférence? Les grands sapins élancés dont on voit le tronc. « Selon la tradition, le soir de Noël, pendant que la famille assiste à la messe à l’église, le père Noël vient décorer le sapin avec de vraies bougies et déposer les cadeaux des enfants », explique le producteur.