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Un ralentissement de l’offre de transport maritime découlant notamment de la COVID-19 jumelé à une augmentation planétaire des exportations de marchandises engendre de l’engorgement à plusieurs ports et une flambée du prix des conteneurs. Comme plusieurs autres, les exportateurs québécois de sirop d’érable doivent jongler avec ce contexte particulier.
Louis Turenne, directeur général de The Maple Treat Corporation, note une hausse radicale des coûts d’importation de contenants de verre en provenance de la Chine pour embouteiller son sirop destiné au marché américain. Les coûts d’exportation du sirop d’érable du Québec vers l’Europe et les États-Unis ont aussi augmenté, remarque-t-il, mais pas de façon aussi importante.
« C’est vraiment plus les importations de la Chine qui sont touchées. Nos bouteilles viennent en grande partie de là », illustre-t-il, soulignant par exemple qu’un conteneur de 40 pieds pour importer de la marchandise de Chine coûtait 3 500 $ l’an dernier, alors qu’il en coûte environ 25 000 $ cette année. « Il y a des enchères sur les conteneurs parce que la demande surpasse l’offre », ajoute-t-il.
Michèle Bond de l’entreprise Érablières des Alleghanys, à Saint-Pacôme dans le Bas-Saint-Laurent, nous confirme elle aussi dans un courriel une « fluidité » du transport de marchandises qui est affectée par le contexte actuel.
Pas de rupture d’approvisionnement
Pour se tirer d’affaire et pour éviter les ruptures d’approvisionnement de bouteilles, Louis Turenne explique avoir « pris les bonnes décisions au bon moment » en apportant divers ajustements à sa chaîne logistique. « On n’a jamais manqué de bouteilles, même s’il y a des retards. On a adopté une stratégie d’approvisionnement pour sécuriser les volumes, on a ajusté les inventaires. Mais, si on n’avait pas fait ça, ç’aurait pu être critique », conclut-il.
Cet article a été publié dans notre cahier spécial acéricole, publié le 6 octobre 2021