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La hausse de la production de sirop d’érable aux États-Unis fait craindre le pire au Conseil de l’industrie de l’érable (CIE). Son président, Eliott Levasseur, s’attend même à un impact majeur de l’augmentation appréhendée aux États-Unis sur les revenus des acériculteurs québécois.
« Ça pourrait même entraîner une baisse de prix dans le futur », a-t-il confié à la Terre. Interrogé sur le statu quo des prix en 2015 suivant la signature d’une nouvelle convention de mise en marché du sirop d’érable, le représentant des acheteurs autorisés estime qu’il s’agit d’une position stratégique.
« C’est clair, la menace est réelle », a-t-il déclaré en citant les conclusions de l’étude réalisée par la firme Forest Lavoie. Rappelons que cette étude, publiée l’automne dernier, révèle que les producteurs américains prévoient exploiter leur fort potentiel de développement. Or, un léger surplus de sirop sur les marchés entraînera forcément une forte baisse des prix. En somme, les producteurs américains profitent largement de la mise en marché québécoise, sans devoir y contribuer ou limiter leur production.
« Le printemps dernier, a ajouté M. Levasseur, on a connu une vente record de sirop. Pour les acheteurs autorisés, chaque fois qu’on augmente le prix, c’est une bataille à n’en plus finir avec nos clients pour leur refiler l’augmentation. En 2012, on n’a même pas été capables de le faire. »
« Alors, se demande-t-il, plutôt que de se battre pour hausser nos prix sur les marchés, pourquoi ne pas chercher à augmenter nos volumes de ventes? On est là pour vendre du sirop après tout. »
Cette année, rappelons que le prix payé par les acheteurs demeurera à 2,92 $/lb pour les catégories AA, A et B. La Régie doit aussi approuver la grille de prix avant son entrée en vigueur.