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Les érables américains n’ont pas non plus été généreux cette année. David Marvin, de l’entreprise Butternut Mountain Farm Mavin, un important transformateur américain, explique à La Terre que la production de sirop de cette année correspond environ aux deux tiers de celle de l’an passé.
« L’eau était peu sucrée, ce qui a fait moins de sirop. Elle était aussi plus difficile à concentrer et à filtrer », dépeint M. Marvin, lui-même acériculteur. Concernant les prix, il constate une augmentation de 0,30 $US la livre, causée par la hausse du dollar canadien et une plus faible production en 2021. Le prix moyen atteint 2,55 $US présentement.
Même son de cloche du côté de l’acériculteur Jon Osborne, que La Terre avait déjà visité au Vermont. M. Osborne fait état d’une moyenne de 2,4 livres à l’entaille et d’une production de sirop principalement foncée.
Finalement, des Québécois qui exploitent 1,2 million d’entailles dans le Maine rapportent un rendement moyen entre 2 et 3 livres à l’entaille. « C’est très ordinaire! Tout s’est terminé le 15 avril », dit Sylvie Rodrigue, secrétaire de La Coop des producteurs de sucre américain de Dorchester. Elle ajoute que les prix sont légèrement plus élevés que l’an dernier aux États-Unis, mais contrairement à ce que certains acériculteurs croyaient, il n’y a pas de surenchère.
Le temps des sucres, patrimoine immatériel
Le gouvernement du Québec a récemment annoncé que le temps des sucres est maintenant désigné comme faisant partie du patrimoine immatériel du Québec, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Le patrimoine immatériel fait référence à des pratiques traditionnelles qui sont perpétuées par les membres d’une communauté et qui contribuent à leur sentiment d’appartenance, explique Québec par voie de communiqué. Cette reconnaissance permet de souligner l’importance des cabanes à sucre et des produits de l’érable pour la population québécoise.