Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Trois syndicats de producteurs forestiers du sud de la province se sont unis pour orchestrer une sortie médiatique à Sherbrooke le 10 décembre, en compagnie de la Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ) et de l’Union des producteurs agricoles (UPA), afin de revendiquer le droit d’établir une mise en marché collective et d’équilibrer la répartition des coûts. Ils estiment ne pas recevoir leur juste part dans la vente de bois.
Muni d’une planche de 2 x 4, André Roy, président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec (SPFSQ), a pris la parole pour souligner que bien que ce produit ait atteint un prix de 8 $ dans la dernière année, le producteur ne reçoit à peine plus de 1 $. Il précise qu’en 2005, il recevait 2 $. « Ça fait 20 ans qu’on attend que le prix monte. Quand il monte en quincaillerie, il ne monte pas chez nous », a-t-il dénoncé.
Le syndicat a aussi rappelé leur déception vis-à-vis la décision de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) qui les a déboutés en octobre et n’a pas permis d’établir une convention collective pour la mise en marché du bois de sciage. Sept régions du Québec sont toujours sans convention collective de ce genre.
Le Syndicat des producteurs de bois de la Côte-du-Sud (SPBCS) n’a pas non plus obtenu l’aval de la RMAAQ, en juillet dernier. Son vice-président, Pierre Lemieux, a affirmé que la RMAAQ devait les appuyer et respecter le principe de la Loi sur la mise en marché des produits agricoles. « Les acheteurs ne veulent pas négocier. La Régie a la responsabilité de mettre de l’ordre et que les producteurs soient respectés », a-t-il mentionné.
Prochaine année déterminante
André Roy a réaffirmé qu’un nouveau projet de mise en marché collectif serait présenté au cours de la prochaine année. Il ne compte pas lâcher le morceau. « Attachez vos tuques! La prochaine année sera déterminante. On veut aller chercher le droit de négocier collectivement », s’est-il exclamé.
De leur côté, le Syndicat des propriétaires forestiers de la région de Québec est en attente d’une décision de la RMAAQ pour leur mise en marché collective.