Forêts 22 septembre 2014

Des barils à puces pour le sirop d’érable

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Le nouveau système facilitera l’inspection et la classification du sirop d’érable.

La saisie manuelle des numéros des quelque 200 000 barils de sirop d’érable classés et inspectés au Québec chaque année, opération fastidieuse s’il en est, en est probablement à ses derniers milles. La Fédération des producteurs acéricoles du Québec étudiera en 2011 la possibilité d’apposer des puces d’identification par radiofréquence sur ces barils, grâce à une subvention de 110 260 $ du gouvernement fédéral. Cette somme couvre 90 % des coûts encourus par ce projet pilote qui se déroule à l’entrepôt de la Fédération, à Saint-Antoine-de-Tilly, ainsi que chez Citadelle, coopérative de producteurs de sirop d’érable.

« Cette technologie permettra d’améliorer l’efficacité du système de traçabilité déjà en place, a expliqué à la Terre Simon Trépanier, directeur général par intérim à la Fédération. Elle réduira le temps requis pour la saisie des numéros de série des barils, qui comportent jusqu’à 12 chiffres, ainsi que le risque d’erreurs. » Outre le numéro de série du baril et son propriétaire, la puce pourrait contenir d’autres informations comme la couleur du sirop. Mais cela reste à déterminer. « Nous sommes déjà en pré-test au sujet du type de puces à retenir et de leur localisation sur les contenants », a ajouté M. Trépanier.

Le communiqué d’Agriculture et Agroalimentaire Canada signale que cette technologie permettra «un meilleur contrôle du mouvement » des barils de sirop d’érable. Mais il ne faut pas penser que les barils de sirop d’érable seront repérables comme ce serait le cas par GPS sur le territoire du Québec ou en déplacement vers d’autres provinces.

Cette approche pourrait aussi simplifier les opérations d’entreposage et de manipulation des barils acquis par des acheteurs. « Chez Citadelle, on a toutefois déjà implanté un système avec codes barres, avec lecteurs, justement pour éviter la saisie manuelle des numéros de barils », a précisé à la Terre Luc Lussier, directeur général. Il a toutefois souhaité « que les deux systèmes puissent se parler », éventuellement.