Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le Québec devient la deuxième province canadienne qui offrira du bois de la forêt publique aux enchères après la Colombie-Britannique.
Tel que prévu dans le nouveau régime forestier adopté en avril 2010, qui entrera complètement en vigueur en 2013, le Bureau de mise en marché des bois (BMMB) a été créé et le premier directeur sera Mario Gibeault.
« Je suis heureuse d’annoncer aujourd’hui la création de l’une des pierres d’assise de la réforme du régime forestier. L’implantation d’un marché libre des bois permettra à l’État de vendre le bois à un juste prix. Ainsi, l’ensemble des entreprises du secteur forestier aura la possibilité de s’approvisionner en bois des forêts du domaine public grâce à un processus d’enchères », a déclaré Nathalie Normandeau, ministre des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF).
M. Gibeault est un haut fonctionnaire du MRNF et l’un des artisans de la refonte du régime forestier. Les premières enchères de bois se feront en avril 2013. L’organisme comptera alors 70 employés, dont une cinquantaine en région.
La ministre Normandeau espère augmenter les retombées du secteur forestier avec ces nouvelles enchères qui offriront une nouvelle opportunité d’approvisionner en bois diverses entreprises de transformation.
Place des forêts privées
Rappelons toutefois que le bois de la forêt privée, offert par les producteurs de bois, est censé être vendu en priorité par rapport au bois de la forêt publique (principe de résidualité). Il n’est pas clair toutefois si les ventes du nouveau Bureau s’ajusteront rapidement à la baisse en cas de ralentissement du secteur afin de laisser une part de marché aux offices régionaux de mise en marché du bois des boisés privés. On ne sait pas non plus quelle sera la part réservée aux projets menés par les forêts de proximité et qui pourrait être retirée du 25 % de forêt publique initialement dédié au BMMB. Notons toutefois que le Ministère parle aujourd’hui de 20 % à 25 % du bois de la forêt publique qui sera à l’enchère. Il semble donc y avoir 5 % de marge de manœuvre.