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Le ministre revient sur sa décision de sabrer dans le programme d’aide à la création d’emplois dans la forêt privée.
Conséquemment, le Programme de création d’emplois dans le secteur forestier, qui dispose d’une enveloppe budgétaire de 15 M$, demeure intact.
Les coupes budgétaires de 3 M$ qui avaient été annoncées, et qui avaient suscité de vives réactions chez les producteurs, sont donc annulées.
Comment expliquer ce revirement de situation? Le député libéral de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour, prend une partie du crédit. Avec l’aide de ses deux collègues, les députés Damien Arsenault et Georges Mamelonet, il dit avoir réussi à convaincre le ministre Gignac de revenir sur sa décision.
« Il était nécessaire de maintenir l’aide intégralement et ce n’était pas le moment de se retirer. Il y avait des dizaines d’emplois en jeu dans la forêt. Il y avait des travailleurs âgés dans la fin de la cinquantaine qui se seraient retrouvés sans emploi », a-t-il confié en entrevue à la Terre.
Rappelons que le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent avait dénoncé vivement les coupures annoncées au Programme de création d’emplois pour l’Est du Québec.
« La situation est extrêmement pénible pour les producteurs que nous représentons », avait soutenu le président du Syndicat, M. Daniel Boucher.
Le député de Rivière-du-Loup reconnaît après coup que « la réaction (des producteurs mécontents) était compréhensible ».
Il souhaite par ailleurs que le forêt privée occupe une plus grande place, face à la forêt publique, « pour donner une nouvelle énergie aux régions qui en dépendent ».
« Je dis qu’il faut se préparer à la reprise dans l’industrie forestière. Les régions vont y gagner à miser de nouveau sur la forêt privée, et à valoriser la production localement », a conclu Jean D’Amours.