Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Un récent article de La Terre présentant les propos du producteur Bryan Maloney et d’un conseiller de Bovi-Expert, Paul Villeneuve, a créé des vagues sur les réseaux sociaux, incitant même le président des Producteurs de bovins du Québec, Jean-Thomas Maltais, à publier une vidéo sur son compte Facebook pour calmer le jeu.
En entrevue avec La Terre, M. Maltais a dit ne pas être en accord avec tous les passages de l’article, mais a dit déplorer les attaques personnelles envers le producteur cité dans l’article. « Je suis pour la libre expression et je n’ai aucun problème avec les opinions de chaque producteur de bovins », a-t-il fait valoir.
Débat sur la gestion
Bryan Maloney exposait dans l’article la nécessité d’améliorer la gestion de certaines fermes bovines, ce qui lui a valu des attaques sur le Web. « Ce n’est pas la première fois que mes propos dérangent. Sur Facebook, ça prend de l’ampleur. Je n’ai pas commenté les messages sur moi, car ça ne sert à rien. Ces gens-là voient rouge et il ne faut pas mettre trop d’énergie sur les mêmes dix personnes super négatives. Mais c’est dommage, car ces attaques personnelles visant à me dénigrer ont complètement coupé les discussions sur l’essentiel. Ce que je voulais, c’est une forme de débat et qu’on partage des idées sur les façons de faire avancer la filière bovine », exprime le producteur de vache-veau de l’Outaouais. Il réitère que le modèle actuel basé sur le nombre de kilos par veau a incité les éleveurs à produire de plus gros veaux qui ne sont pas nécessairement les plus payants en lien avec leurs coûts de production. Il milite pour une discussion sur la révision du modèle, lequel pourrait être axé sur la profitabilité.
De son côté, Jean-Thomas Maltais assure être en communication avec le gouvernement québécois afin d’obtenir un soutien renforci de l’État pour la production bovine, notamment par l’entremise d’un meilleur revenu stabilisé. Ce meilleur soutien des producteurs les incitera, selon lui, à investir davantage dans leur ferme, afin d’améliorer leur production. Cela intéressera davantage la relève à l’élevage bovin, ajoute M. Maltais, en précisant que le gouvernement se trouvera gagnant puisqu’un accroissement de la production répondra à ses propres objectifs d’autonomie alimentaire et fera profiter la population d’une production bovine plus écologique que celle d’autres pays.